Pour l’instant, “l’équipe” est constituée de moi-même et de mes alters égo !
Jean-Marie Alexandre
“Est-ce que faire du théâtre peut être mon métier? Et si oui, comment?” Cette question m’a amené à m’impliquer comme comédien, à partir de 1999, dans plusieurs projets de création et de cirque social, au Québec et à l’étranger, avant de faire un baccalauréat en études théâtrale à l’Université Laval (diplômé en 2010), et de rencontrer l’équipe du Théâtre Le Contre-Courant et du Théâtre de l’Homme Acteurs Lab. (avec qui j’ai découvert une approche corporelle intégrée de la création artistique et de l’art de vivre. |
Clown et Eutoniste
On dit souvent qu’une pièce de théâtre “raconte une histoire”. Selon moi, le clown ne fait pas ça (à moins qu’il décide de raconter une histoire) : il crée de la sensibilité, du moment présent, bien des débordements, puis un dialogue avec ceux qui sont dans le même environnement que lui ! Moi, qui aime la nature et les gens puis la nature des gens, moi, qui suis, dans le système, comme un chien dans un jeu de quilles, le clown m’offre la possibilité de faire de ma vie (très imparfaite mais palpitante!) une oeuvre d’art, et de mettre de l’ici et maintenant dans mon quotidien, dans les établissements que je visite en clown thérapeutique ainsi que dans les salles de spectacle ou je me produis et les lieux où je fais de l’animation! Accueilli les bras ouverts par feu Paul Vachon et sa famille bio-artistique, j’ai le privilège de macérer, depuis 2005, dans la macédoine du théâtre de l’Aubergine. C’est grâce à cette expérience avec cette trempée de beaux humains que j’ai fais les rencontres qui m’ont amené à être inclus dans une autre famille (celle de Dr Clown) en 2010 comme clown thérapeutique. Et c’est grâce à mon expérience dans ces deux organismes que je suis arrivé à croire à une vie artistique en tant que professionnel et à une vie rêvée pour vrai ! . | L’eutonie m’est apparu, en 2010, comme une seconde nature qui, atrophiée comme un raisin sec depuis toujours, n’attendait qu’à être gorgée d’eau, de sang, d’influx nerveux, de conscience, de joie et d’enthousiasme ! J’ai senti tout de suite que cette approche avait le pouvoir de me faire vivre une restauration personnelle et artistique, puis d’intégrer, dans mon for intérieur, une pédagogie du développement de la personne à partir des sensations physique, du geste et du mouvement conscient. Il ne manquait que cette touche plus “yin” à mon approche corporelle intégrée de l’art et de la vie. Gerda Alexander, la fondatrice de cette approche, semble avoir trouvé, dans l’humain, des principes fondamentaux de la nature que j’ai le goût de mettre en pratique avec qui le veut bien (ma famille, mes amis, mes partenaires de joie, d’exploration et d’amour, mes collègues, des étrangers à qui je suis lié par le fait d’être humain), dans mon entourage ainsi que dans le MONDE ENTIER. Je n’ai pas hésité une seconde, en 2012, quand il m’a été proposé de faire une maîtrise pratique en Eutonie, et en 2014, quand il a été proposé, à notre cohorte d’apprentis, de rejoindre les 5 membres de l’AQEGA (Association Québécoise d’Eutonie Gerda Alexander). |
Néanmoins, je souhaite ouvrir l’atelier à une équipe (de recherche-création) de gens
- soit qui adhèrent à mon approche sensible et éclatée de la création
- soit qui sont prêt à mettre leurs approches de la recherche et de la création à profit pour un collectif d’artistes et de spécialistes de la conscience/création corporelle et humaniste.